Assurer l’avenir de la santé sexuelle et reproductive et des droits connexes : préserver les progrès et favoriser un financement durable

En marge des débats de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le multilatéralisme, la paix et le développement, le portail d’apprentissage par le partage (LSP) de l’OMS et du FNUAP et la Deutsche Stiftung Weltbevölkerung (DSW) vous invitent à participer à une discussion avec des représentantes et des représentants des gouvernements, de la société civile et des donateurs sur le financement durable de la santé sexuelle et reproductive et des droits connexes. À l’aide des données du rapport de DSW de 2025 sur les donateurs qui œuvrent en faveur de la santé sexuelle et reproductive et des droits connexes, des intervenantes et des intervenants évalueront l’impact de la baisse du financement mondial en faveur de l’accès aux services essentiels de santé reproductive et discuteront de stratégies destinées à rendre le financement plus durable.  

Le recul de l’aide étrangère menace d’anéantir des décennies de progrès dans l’accès aux services essentiels, exacerbe les inégalités et a des effets dévastateurs, en particulier pour les femmes et les filles partout dans le monde. Les pays à revenu faible ou intermédiaire qui dépendent du financement de donateurs signalent déjà des pénuries ou des ruptures de stock de contraceptifs, d’antirétroviraux et de médicaments pour la prévention et le traitement des IST, ainsi que des fermetures d’établissements de santé.  

Ces perturbations devraient entraîner une augmentation du nombre de grossesses non désirées, d’accouchements et d’avortements réalisés dans de mauvaises conditions de sécurité, ainsi qu’une augmentation de la transmission du VIH et des maladies liées au sida. Parallèlement, une opposition croissante, à l’échelle mondiale, contre l’égalité des genres et les droits des femmes a entraîné une augmentation des restrictions à l’avortement, à la contraception, à l’éducation sexuelle complète et à d’autres services de santé reproductive.     

Nous avons maintenant l’occasion de réévaluer la situation mondiale du financement et de mettre en œuvre des mesures pour préserver les progrès durement acquis, élargir l’accès et favoriser le financement durable.