OMS
Sarah : première agente de santé numérique de l’OMS
© Photo

À propos de Sarah : la première ambassadrice de la santé numérique de l’OMS

S.A.R.A.H., acronyme de Smart AI Resource Assistant for Health (Assistant intelligent de ressources pour la santé), était un prototype de recherche pionnier soutenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Son objectif était d’ explorer comment l’intelligence artificielle générative peut améliorer la sensibilisation à la santé publique et la diffusion d’informations.

Elle proposait des conversations 24 h/24 et 7 j/7 dans huit langues. Les utilisateurs pouvaient interagir par texte ou vidéo depuis n’importe quel appareil, explorant des sujets liés aux habitudes de vie saines, comme l’arrêt du tabac et de la cigarette électronique, ou encore des conseils pour réduire le stress.

Le projet S.A.R.A.H. a permis de recueillir des données et des enseignements grâce à une évaluation itérative et à une intégration plus large dans la recherche. Bien que S.A.R.A.H. ne soit plus déployée publiquement, l’initiative :

  • a démontré la faisabilité de l’utilisation de l’IA pour promouvoir l’équité en matière de santé ;
  • sert de cadre d’apprentissage, permettant aux chercheurs et partenaires mondiaux de définir les garanties nécessaires avant une mise en œuvre plus large ;
  • renforce la conviction de l’OMS que l’IA, lorsqu’elle est guidée de manière éthique, peut élargir un accès significatif à la santé pour tous.

Le projet S.A.R.A.H. a démontré le potentiel de l’IA en tant que guide utile, compatissant et multilingue sur les sujets de santé publique. Il reste une étude de cas précieuse pour le développement de projets similaires à l’avenir.

 

Ce qu’elle a fait : promotion de la santé, propulsée par l’IA

Des conversations accessibles sur la santé
L’IA générative de S.A.R.A.H. a permis une interaction nuancée, répondant à des questions sur la nutrition, la réduction du stress, l’arrêt du tabac, et bien plus.

Briser les barrières linguistiques et d’accès
Fonctionnant dans huit langues et disponible en continu, S.A.R.A.H. a contribué à élargir l’accès à des informations de santé fiables, notamment dans les communautés mal desservies ou éloignées.

Renforcer la recherche en santé publique
En tant que prototype à but non lucratif, S.A.R.A.H. a aidé les chercheurs et les organismes de santé mondiaux à comprendre comment l’IA peut soutenir de manière fiable la communication en matière de santé.

 

 

Pourquoi c’était important : contexte et promesse

Une innovation dans la portée
Premier test de l’IA générative par l’OMS pour fournir des conseils de santé publique de manière évolutive.

Une conception fondée sur des données probantes
Basée sur des documents validés de l’OMS et utilisée pour explorer ce qui fonctionne –  et ce qui ne fonctionne pas – dans la communication en santé assistée par IA et la modification des comportements.

Une anticipation éthique
L’OMS a pris en compte les préoccupations liées à l’équité, aux biais de données, à la sécurité, à la précision et à la confidentialité, et a conçu le projet en conséquence.

Déclaration du Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus : « S.A.R.A.H. nous donne un aperçu de la manière dont l’intelligence artificielle pourrait être utilisée à l’avenir pour améliorer l’accès à l’information sur la santé de manière plus interactive. »

Soutenu par des partenaires mondiaux
Le projet S.A.R.A.H. a été rendu possible grâce à des contributions volontaires et un soutien technique de la part de gouvernements, d’institutions académiques et d’entités privées telles qu’Amazon Web Services, Google, le gouvernement du Qatar, des partenaires académiques et South Machines.